Vrac baroque
# Je ne voulais pas revenir tant que je n'étais parvenue à me défaire des anti dépresseurs, je suis encore à en picorer tous les matins, et je l'accepte de moins en moins, mais voilà, je n'arrive pas à être bien.
# J'ai voté Mélenchon, ils nous emmerdent avec leur argument du vote utile, j'ai voté un désir de demain. Mais je voterai Hollande et je me demande comment je vais tenir à écouter pendant 15 jours l'autre. Je bouffe du programme télé et radio politique jusqu'à l'overdose, mais tous les 5 ans, c'est pas grand chose. Je suis un être politique et de plus en plus, j'aime ça, Mélenchon m'a redonné de l'espoir et de l'énergie.
# Ma copine, celle qui tous les matins accompagne mon petit déjeuner, celle avec qui je bois des bières et des Martini à 17h, celle qui est toujours là, a trouvé du travail à 500 km, elle part en juillet, j'ai l'impression d'être amputée, jour après jour de plein de choses.
# Au mois de mai, des meubles vont partir, il va me falloir envisager la maison sans eux.
# Mon fils parle de vivre plus chez son père, je ne veux pas, je ne peux pas l'admettre, et je me battrai parce que c'est pour cela aussi que je suis divorcée aujourd'hui.
# Tous les jours, il faut lutter et je suis fatiguée. Je n'ai personne sur qui poser mes yeux, mon amour, mon regard, je suis seule et fatiguée et je ne voulais pas venir encore dire cela ici.
Mais merci, d'être là. On va y arriver, oui, certainement un jour.